Depuis quelques années, les peintures classiques commencent à devenir obsolètes, et ce, parce qu’il n’y a pas de raison de continuer à utiliser les peintures simples si il existe d’autres versions améliorées.
Par exemple, les peintures pailletées ont prouvé leur efficacité dans de nombreux intérieurs et tout particulièrement pour redonner une seconde jeunesse aux anciens murs, ajoutons à ce type de peintures celles phosphorescentes qui ont rendu de nombreuses maisons plus modernes et chaleureuses. Le type de peinture qui nous intéresse maintenant est la peinture polyuréthane. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur cette peinture !
Comment fonctionne la peinture polyuréthane ?
La peinture polyuréthane est une peinture à l’huile qui est utilisée pour couvrir n’importe quel type de surface avec de nombreux matériaux, elle peut même habiller un sol triste et le rendre joyeux. Cette peinture est constituée d’une résine en polyuréthane et d’un solvant, ce dernier joue un rôle important dans le séchage de la peinture et ce, en s’évaporant.
Cette peinture est utilisée essentiellement pour les sols, elle garantit une finition et une solidité à toutes épreuves, elle procure également un effet de brillance et de scintillement assez remarquable. La peinture polyuréthane peut aussi être utilisée pour peindre une maison à l’intérieur et à l’extérieur en fonction du type de cette peinture à l’huile qu’on possède. Il est important de noter qu’il existe des catégories différentes de peinture polyuréthane qui sont :
- La peinture polyuréthane de type aquaréthane ;
- La peinture polyuréthane de type bicomposant.
La première catégorie est utilisée pour peindre les intérieurs, les sols et les murs qui sont bien protégés de l’extérieur, la deuxième quant à elle, est généralement utilisée pour la peinture d’extérieur d’un bâtiment par exemple ou d’une plaque décorative, cette catégorie est connue pour être résistante que ça soit aux mauvaises conditions de travail ou le climat non favorable pour la peinture.
Quels sont les avantages et les inconvénients de la peinture polyuréthane ?
Il n’existe pas vraiment de peinture sans point faible ni point fort. On va commencer par les côtés positifs de cette peinture, d’abord, il y a sa résistance qui est fortement remarquée en cas de fortes pluies, et même quand les personnes marchent tout le temps sur des sols recouverts par celle-ci, elle reste encore intacte. Ensuite, on peut parler de sa capacité à couvrir toutes les surfaces de différents matériaux. Sans oublier sa brillance qui n’est égalée par aucun autre type de peinture, cette capacité permet de booster et de donner un coup de jeune aux vieux objets. Et enfin son rapport qualité/prix qui reste très abordable et attirant pour la plupart des personnes qui veulent se lancer dans la restauration des objets, ou veulent tout simplement créer une ambiance festive et agréable dans leur maison.
Passons maintenant aux inconvénients de cette peinture, dans ce côté-là, on peut dire que cette peinture s’avère être toxique, donc elle nécessite le port de protection pour pouvoir l’appliquer, sans oublier son effet néfaste contre l’environnement en le polluant. Il existe un autre défaut qui se trouve être sa durée de séchage qui est hyper lente, ce qui rend la zone de peinture vulnérable et exposée à l’eau ou à la poussière pendant cette période, n’importe quel objet peut détruire cette peinture ou saboter le travail. Donc la surface peinte doit être protégée minutieusement jusqu’à ce que la peinture sèche.
Quel est le prix de la peinture polyuréthane ?
Le prix de cette peinture est relativement bas par rapport à sa qualité, il est compris entre 5 et 10 euros pour le mètre carré, cependant pour payer un peintre professionnel, le prix peut atteindre jusqu’à 50 euros et ce, avec le matériel compris.
Pour conclure, la peinture polyuréthane est une peinture très intéressante et ce, en gardant en tête que ses points positifs surpassent largement ses points négatifs. Donc, utiliser cette peinture ouvre de grandes portes dans le monde de la décoration personnalisée.
